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petit bonheur
Il y avait trois soeurs assises sur un banc qui riaient en mangeant des frites. Trois mains dans un sac unique. Sur la même longueur d’onde de chair et de sang, liées par les vents et les marées, impossible à dissocier malgré tout ce qui semblait les séparer. Un souffle de bonheur flottait au-dessus de leurs têtes, emportant disputes et malentendus. Une simple joie d’enfance les unissait dans cet instant et elles étaient contentes. En allant vers elles, je l’étais tout autant. Je me suis assise sur le banc. Il y avait, maintenant, quatre mains dans un sac unique et quatre soeurs qui riaient en mangeant des frites.
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Commentaires
L'essentiel quand on se retrouve malgré la vie qui nous a traversé et malgré toutes nos différences c'est ce diviseur commun qui nous uni. Et ça aucune mathématique ne saurait le contrarier. Bonne appétit à toutes les trois et n'essuyez pas vos mains sur vos jupes. Amitiés.
Jonas
Mais il est vrai que l'important, dans ton message, c'est cette unité qui se crée autour d'un sentiment partagé de bonheur.... et qui laisse à supposer que l'on peut encore en ajouter ainsi à l'infini...
Super ! Les soeurs qui s'alignent rappellent Agatha Christie, et les mains dans le cornet de frites évoquent irrésistiblement la Belgique !! Inutile de dire combien ta comptine donne le sourire !!
En te lisant, je me dis qu'il vaut mieux ajouter que soustraire... Merci pour ce moment heureux.
Hélène, par hasard, tu n'aurais pas vu sous ce banc Musaraigne Musette?
Elle est partie depuis si longtemps que vraiment cela devient inquiétant.
Et toi Joëlle qui aime aussi les frites l'as-tu vu?
En te lisant , j'ai envie moi aussi de m'asseoir de plonger ma main dans ce sac
Douce journée Hélène
Bisous
timilo
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Que c'est beau, chère Hélène, j'ai aussitôt vu les trois filles dans le grand sourire de la jeuness et puis tu es venue. Quel beau bouquet, ces quatre soeurs! Merci pour ce souvenir que tu nous offres,
Lorraine